Près d’un salarié sur deux envisagerait de démissionner pendant l’année 2022. L’enquête du 2021 Work Trend Index menée par Microsoft est sans appel : la volonté de changer de travail n’a jamais été aussi forte. Perte de sens, fatigue physique, manque de progression sur le plan de la rémunération ou envie d’ailleurs et si la “Grande Démission” vous poussait à vous expatrier ?
La Grande Démission, quitter son emploi pour le meilleur
On l’appelle The Big Quit ou The Great Resignation aux Etats-Unis et ce phénomène est en plein développement en Europe. La Grande Démission est un mouvement qui touche le marché de l’emploi outre Atlantique et définit la propension des salariés à quitter leur emploi pour soit changer de travail soit quitter tout bonnement ce marché. Si la crise sanitaire a été l’élément révélateur voire déclencheur (licenciements, plans de restructuration), elle n’en est pas la seule cause. D’autres facteurs sont fréquemment évoqués par les salariés qui ont franchi le pas sur trois plans :
- Pour des raisons professionnelles : amplitude horaire trop importante, déplacements trop pénibles, un manque de progression en termes de rémunération…
- Pour des raisons personnelles : perte de sens dans le travail, fatigue physique ou psychologique, manque de reconnaissance par sa hiérarchie ou ses pairs.
- Pour des raisons plus profondes : besoin de se reconnecter à l’environnement, à ses proches, besoin de trouver un sens à sa vie…
BFMTV, un média français d’actualité en continu rapporte que toutes les générations sont impactées. Cependant, ce sont les employés de la génération Z (à partir de 1995) qui souhaitent le plus changer de travail. 52% d’entre eux s’imaginent ailleurs contre seulement 35% pour la génération X.
L’étude rapporte également que les catégories les plus touchées sont les métiers réputés pour leurs bas salaires comme le transport ou l’hôtellerie-restauration.
Avant de changer de travail pour s’expatrier, réfléchissez
Quitter son emploi, c’est souvent synonyme de déclic. Se libérer des griffes de son job c’est s’offrir la possibilité de rêver ! Mais attention à ne pas vous presser, quitter son emploi pour s’expatrier, c’est avant tout planifier et réfléchir.
Parmi les critères à prendre en compte :
- Le coût de la vie : choisir son pays d’accueil c’est d’abord prendre en compte sur budget. Prenez en compte votre futur salaire, le prix du transport vers votre pays d’origine, le coût de la scolarité, de la santé, des loisirs et de l’alimentation. Pensez également au coût de l’immobilier, certains pays imposent un minimum salarial pour pouvoir louer un bien.
- La santé : tous les pays ne disposent pas d’un régime public d’assurance maladie efficace ou bien d’infrastructures sanitaires suffisantes. Vous devez choisir une assurance santé internationale pour expatrié adaptée à vos besoins spécifiques et à la situation du pays.
- La qualité de vie : comme nous l’avions vu dans notre article dédié à l’expatriation en Suisse, la qualité de vie est importante. Elle comprend bien sûr l’offre de transports, de loisirs, la qualité de l’air, la sécurité du pays ou encore la qualité des écoles de votre pays d’expat.
Enfin, d’autres critères sont à prendre en compte si vous changez de travail pour vivre à l’étranger comme l’éloignement par rapport à votre pays d’origine ou la langue et les différences culturelles.
Choisir une bonne assurance santé expatriation
Sur quels critères choisir son assurance santé internationale pour expatriés :
- Quels sont vos besoins santé ?
- Partez-vous seul ou en famille ?
- Quel est le coût des soins dans votre pays d’accueil ?
- A quel niveau votre entreprise vous couvrira ?
- Quels sont les délais et modalités de remboursement ?
- L’assureur est-il joignable facilement ?
- Y’a t-il des exclusions au contrat ?
Pour répondre à toutes ces interrogations vous pouvez comparer nos couvertures de santé pour expatrié et opter pour celle qui vous convient.