S’expatrier à Bakou : suivez notre guide pour réussir votre installation

S’expatrier à Bakou : suivez notre guide pour réussir votre installation

Prêts à mettre les voiles pour la mer Caspienne ? Au carrefour de l’Asie et du Moyen-Orient, l’étincelante Bakou, autrefois sous le joug de l’URSS, est depuis quelques dizaines d’années en pleine renaissance. Celle que l’on appelle “la Cité des Vents” est le centre culturel, économique, industriel et scientifique de l’Azerbaïdjan. Elle jouit d’une très prometteuse attractivité relativement récente auprès des expatriés, notamment en raison des importantes ressources énergétiques du pays.

Foyer Global Health vous accompagne dans votre expatriation aussi dépaysante que fascinante dans la plus grande ville et la plus douce ville d’Azerbaïdjan. 

Les bonnes raisons de s’expatrier à Bakou

  • Une capitale dynamique très cosmopolite
  • Un riche patrimoine culturel et architectural unique où l’Est rencontre l’Ouest ; la tradition, la modernité
  • La sécurité
  • Un coût de la vie abordable par rapport à d’autres capitales
  • Une situation géographique stratégique
  • Un cadre de vie attractif
  • Les opportunités professionnelles, notamment dans le secteur de l’énergie (gaz, pétrole), des hautes technologies, du bâtiment et des organisations internationales 
  • Bakou est une belle terre viticole (la Géorgie n’est pas loin !)

Comment se loger à Bakou ?

Avant de partir, pensez à vérifier si votre employeur prend en charge cet aspect essentiel car il n’est pas rare que les contrats de travail pour expatriés comprennent un « package » qui inclut le logement. De nombreux expat sont logés dans des résidences fermées modernes équipées de toutes commodités.

Néanmoins, si vous devez prendre en charge vous-même votre recherche de logement, voici quelques points clés :

  • Les principaux critères de recherche à prendre en compte sont : la proximité du logement avec votre lieu de travail, avec l’établissement scolaire de vos enfants (si vous en avez) et avec une infrastructure de santé réputée
  • Adressez-vous à une agence immobilière qui connaît le marché immobilier, comprend votre/vos langue(s) et saura vous aiguiller vers des logements qui correspondent à vos préférences
  • L’offre à la location comprend surtout des appartements meublés dans de grands immeubles
  • Plus vous vous rapprochez du centre-ville, plus les logements sont onéreux
  • Les baux de location sont généralement conclus pour une durée d’un an et doivent, pour être valides, être enregistrés auprès d’un notaire
  • Pas d’état des lieux écrit, pas de caution, et quelquefois, le loyer à payer en espèces
  • Vérifiez avec l’agence que les installations électriques, de gaz et d’eau sont aux normes

Où habiter à Bakou ?

  • Le centre-ville et la vieille-ville (classée au Patrimoine de l’Unesco) pour les férus de culture et les âmes urbaines qui souhaitent loger dans des immeubles très modernes et se déplacer à pied
  • Situé à l’ouest de la ville, Yasamal est un quartier calme et résidentiel idéal pour un séjour en famille
  • Nouveau quartier en plein essor et en cours de rénovation, White City abrite des logements haut de gamme, proches du Lycée français de Bakou
  • Le très dynamique quartier de Nizami est idéal pour ceux qui apprécient l’agitation urbaine et sa vie culturelle débridée
  • À une dizaine de kilomètres du centre-ville, Binagadi est un quartier calme, au vert, loin de l’agitation de la ville et apprécié des familles

Travailler à Bakou

La plupart des expatriés qui s’installent en Azerbaïdjan le font pour des raisons professionnelles et s’établissent à Bakou. Si la capitale azérie n’est pas la destination la plus populaire en Europe et en Asie, elle attire de plus en plus de travailleurs expatriés et d’investisseurs étrangers, en particulier dans le secteur de l’énergie, de la construction et de l’éducation.

Dans quels secteurs ?

Si traditionnellement, en raison des importantes réserves de gaz et de pétrole du pays, le secteur de l’énergie reste un pilier de l’économie azérie et recrute une très large proportion d’expatriés, ceux des technologies de communication, du bâtiment et de l’enseignement offrent de plus en plus des opportunités professionnelles, à la faveur des efforts de diversification économique du gouvernement.

Bakou abrite également plusieurs organisations internationales comme des agences des Nations unies, du Fonds monétaire international ou encore de la Banque mondiale. La capitale azérie a accueilli la 29e conférence sur les changements climatiques des Nations Unies (COP 29), ce qui illustre son engagement croissant sur la scène internationale.

La culture d’entreprise

À Bakou, les lieux de travail reflètent le mélange culturel de la capitale. Le respect de la hiérarchie, le respect mutuel et l’hospitalité y sont très valorisés et il est important de s’impliquer dans ses relations avec les collègues.

Par ailleurs, si l’Islam est la religion majoritaire, l’Azerbïdjan est un état laïque et cette laïcité imprègne également le lieu de travail.

Apprendre l’azéri et/ou le russe

Si l’anglais et plus rarement le français sont utilisés dans certains secteurs et organisations, apprendre les bases linguistiques de l’azéri et du russe peut améliorer vos perspectives professionnelles et faciliter les échanges.

À quoi ressemble la vie quotidienne à Bakou ?

Au carrefour de la tradition et de la modernité, entre Orient et Occident

Sous ses airs de métropole européenne ultra-moderne, Bakou est un mélange unique de tradition ancrée dans la société et de modernité apprivoisée où se côtoient trésors architecturaux historiques et gratte-ciels flamboyants. Dans cette atmosphère très animée et très particulière de melting-pot culturel entre Occident et Orient, votre installation sera facilitée par la très chaleureuse hospitalité bakinoise. 

Quelles langues parle-t-on à Bakou ?

  • L’azéri est la langue officielle de l’Azerbaïdjan et celle qui est la plus couramment parlée (comme le turc, elle s’écrit en alphabet latin après avoir été écrite en alphabets arabe et cyrillique)
  • Le russe reste la langue la plus répandue après l’azéri, en particulier dans les affaires et les médias
  • L’anglais gagne en popularité à mesure que de plus en plus d’expatriés s’installent dans le pays. C’est l’une des langues de travail dans les multinationales, en particulier dans le secteur de l’énergie.

Le coût de la vie

Le coût de la vie à Bakou est plus élevé que dans le reste du pays. Néanmoins, à l’exception de certains biens immobiliers, le coût de la vie est beaucoup plus abordable que dans de nombreuses villes européennes. Par exemple, un appartement de trois chambres, il faut compter environ 900 euros ; pour les charges mensuelles (eau, gaz, électricité), environ 56 euros pour un 85 m2 ; pour un repas complet au restaurant pour deux personnes, environ 33 euros. En tant qu’expatrié, n’oubliez pas d’inclure dans votre budget les frais de scolarité en école internationale et le montant de la souscription à une assurance santé privée internationale.

De nombreux expatriés à Bakou peuvent profiter d’un train de vie confortable grâce à des rémunérations avantageuses. 

Comment se déplacer ?

La plupart des expatriés se déplacent à pied (s’ils habitent et travaillent en plein centre-ville), font appel aux services d’un chauffeur ou conduisent leur propre voiture (très utile en dehors de la capitale). Il faut savoir qu’à Bakou, la circulation est très dense et la conduite des usagers assez dangereuse parfois.

D’autres utilisent le vaste réseau des transports publics de la ville qui sont très bon marché. Le métro reste pour certains le moyen le plus efficace et le moins onéreux de se déplacer.

Est-ce que Bakou est une ville dangereuse ?

Non ! Même en tant que femme expatriée, vous pouvez être rassurée ! Bakou ne présente aucun danger et, de fait, elle compte parmi les villes les plus sûres du Caucase. La capitale azérie offre un cadre de vie sûr où le taux de criminalité est bas et les délits contre les étrangers extrêmement rares. Restez néanmoins vigilant, comme dans d’autres villes du monde, face aux pickpockets dans les lieux très fréquentés !

S’expatrier en famille

Faire garder ses enfants

Avant de scolariser leurs enfants, les familles d’expatriés ont le choix entre deux modes de garde :

  • Les crèches et les jardins d’enfants internationaux (les expats évitent souvent, en raison de la barrière linguistique de mettre leurs enfants dans les crèches azéries locales).
  • Les nounous à domicile (pensez à consulter les réseaux d’expatriés pour une recommandation ou tournez-vous vers des agences locales).

Scolariser ses enfants

Les établissements scolaires publics de la capitale offrent un enseignement en azéri et en russe. C’est pourquoi, les parents expatriés s’orientent vers des écoles privées internationales ou envoient leurs enfants en internat à l’étranger. À Bakou, vous aurez notamment le choix entre Baku International School (BIS), The International School of Azerbaijan (TISA) qui suit le curriculum du Baccalauréat international, le Lycée français de Bakou.

Se faire soigner à Bakou

Les expatriés se tournent vers les établissements de santé privés de la capitale qui se sont multipliés au cours des dernières années (en savoir plus sur le système de santé en Azerbaïdjan ici). Ces structures répondent pour la plupart à des normes médicales exigeantes, sont bien équipées et abritent un personnel médical qualifié. Cependant, dans certains cas, il est préférable d’envisager une évacuation à l’étranger ou de se faire prendre en charge dans des pays comme la Turquie.

Parmi les meilleurs établissements de santé de Bakou, figurent l’hôpital de Liv Bona Dea (réseau Liv Hospital), Baku Medical Plaza et Caspian International Hospital